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Venue au Canada pour une noble cause !

  • Photo du rédacteur: Chloé
    Chloé
  • 7 mars 2020
  • 3 min de lecture

Qui es-tu ?


Maëva, 31 ans, fille de parents militaires, donc je n'ai pas vraiment de ville d'origine, mais j'ai passé la plus grande partie de ma vie dans le Sud de la France autour de Perpignan.

Pourquoi avoir décider de t’expatrier au Canada et pour combien de temps  ?


J'ai choisi le Canada car c'est un rêve de gamine et que je venais de revenir d'un voyage de un an en Nouvelle Zélande, Polynésie Française et Nouvelle Calédonie.

J'avais donc envie de partir à nouveau et de découvrir un nouveau pays.

Comment as-tu fait ce choix ?


J'ai pas mal hésité entre l'Australie et le Canada pour être honnête. Ayant grandi dans le sud, j'ai une préfèrence pour les endroits chauds, alors les -40 degrés au Canada c'était carrément flippant mais j'aime les nouveaux défis et surtout sortir de ma zone de confort.

Ensuite la raison principale de ma venue ici est la cause animale, plus particulièrement les orques. J'ai toujours eu un lien spécial avec les animaux mais avec les orques c'est plus intense et je sais à quel point elles sont menacés ici. Alors mon but était de venir sur place, de parcourir le Canada de la Nouvelle écosse jusqu'à Vancouver island les 6 premiers mois et ensuite de rester côté British Columbia pour pouvoir agir sur place. Et c'est exactement ce que j'ai fait.

Je n'avais jamais vu d'orques en milieu naturel de ma vie, alors imaginez lorsque mon rêve de petite fille s'est réalisé, c'était un moment incroyable, je m'en souviendrai toute ma vie. Je n'ai jamais senti un bonheur si intense !

Qu'est ce qui t’as plû dans la vie au Canada et qu’est ce qui t’as moins plû ?


Ce que j'aime ici c'est que tu peux être qui tu veux, les gens ne te jugent pas, personne ne te regarde dans la rue, je me sent vraiment à ma place.

J'aime aussi le fait de pouvoir rencontrer autant de nationalité différentes.

Quand t'es expatriés comme ça, tu trouves ta famille au bout du monde. Il faut le vivre pour comprendre.

J'aime aussi beaucoup cette nature si varié, entre mer, montagne, snowboard et surf. Et les animaux alors n'en parlons pas... Magique !!

Tu peux croiser un ours en sortant de chez toi, des biches en allant à la plage, des ratons laveurs ou des moufettes lorsque tu rentres de soirée. C'est merveilleux.


Ce que j'aime moins c'est ce côté un peu trop copié/coller des américains, et le temps assez capricieux, mais ça j'étais prévenu ;)

Est ce que la France te manque ?


La France ne me manque pas du tout, je ne m'y sens plus bien depuis des années. Cette mentalité trop fermé, le jugement permanent ce côté supérieur, je n'ai pas envie d'y retourner, du moins pas pour l'instant.


Quel type de visa avais tu pour venir  ?


Je suis venu ici avec un PVT (Permis vacances travail) qui me permet donc de rester sur le territoire pendant deux ans, tout en voyageant et travaillant si je le souhaite.

Ce qui est idéal avec ce permis de travail c'est le fait de n'être attachée à aucun employeur, ça te permet donc de traverser le pays sans avoir de compte à rendre.

Les démarches sont elle compliquées ?


J'ai trouvé les démarches assez compliqué oui, et j'ai d'ailleurs vu ma demande refusée suite à l'oubli d'une signature sur un papier officiel.

J'ai envoyé un message en m'excusant auprès du gouvernement Canadien et ils ont changé d'avis dans les trois jours, je peux vous dire que niveau emotions ça a été les montagnes russes  !

Quelle est la prochaine étape, restes-tu au canada ? Oui, non, pourquoi ?


Prochaine étape : Portland. Je quitte mon job pour partir participer à une marche visant à faire réagir le gouvernement concernant la situation actuelle des orques suite aux 4 barrages qui tuent plus de 8 millions de saumons juvéniles par an et empêchent les orques de se nourrir. Elles meurent de faim.

Ensuite je reviendrai sûrement à Vancouver, mais rien n'est fixé, je vis pas mal au jour le jour et on ne sait jamais quelle opportunités peut se présenter sur notre route, je reste donc ouverte aux propositions et si je peux poursuivre autre part dans mon combat pour la protection des animaux je n'hésiterai pas.

Comment vois tu la suite dans les années à venir ?


Honnêtement, j'ai déjà du mal à voir demain, alors les années à venir je n'y pense pas pour l'instant. J'ai toujours été du genre à ne pas me projeter et ça m'a plutôt réussi jusqu'à présent.

Ça fait pas mal peur à ma famille c'est vrai, mais j'aime ma vie comme elle est alors on verra bien où l'avenir me mènera !

Vous pouvez la retrouver sur Instagram et Facebook !

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